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AgenticAI, « The Final Frontier »

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Les équipes d’Okuden, très au fait des enjeux stratégiques et opérationnels des acteurs qu’ils accompagnent dans les secteurs de l’assurance, de la finance de l’automobile, des transports et du e-commerce, partagent leurs observations en ce printemps 2025.
Journal de bord IA d’une équipe à intelligence limitée mais aux expériences très réelles.
 

Quasiment à mi-année 2025, où en sont les expérimentations et initiatives prises par les grandes banques et assurances en matière d’IA ?

Le temps de l’expérimentation est révolu, le passage à l’échelle est une injonction des comités de direction. Les Directeurs des Opérations et leurs équipes sont passés en moins de 2 ans de l’étude prudente d’initiatives IA(Gen) à la mise en œuvre à l’échelle. Le « proof of concept » lui-même est passé de mode, les démonstrateurs permettant de soutenir encore un peu une conduite du changement légitimement sensible. 

Si le paysage technologique peut paraître instable, il est surtout très dynamique et opérable. Les grandes capacités IA sont connues et forment un socle technique aux possibilités illimitées (puissances de calcul et procédés mutualisables). La technologie est devenue une commodité pour les opérationnels. Développer des Agents IA devient littéralement un jeu d’enfant…Les sceptiques se font rares. Pourquoi ? Parce que cela fonctionne !!! ou presque…  

Quels obstacles rencontrent encore les entreprises pour passer à l’échelle ?

Comme évoqué plus haut, les freins sont moins technologiques qu’humains et c’est plutôt une bonne chose. Comme l’évoque Karim Beguir « les agents IA peuvent transformer une équipe de 3 employés en une équipe de 300 » Au-delà du facteur multiplicatif, qu’attend-on encore pour aller plus loin ?!!!! Explorons ce qui retient encore un peu l’IA d’envahir totalement nos postes de travail (en dehors des facteurs de rigidité classiques comme le poids de la dette technique de certains environnements IT, la nécessaire protection des données lorsqu’elles sont disponibles…) : 

  • La réalité physique de certaines opérations. Si les vidéos de robots de cuisine touillant une béchamel ou une mousse au chocolat circulent allègrement sur les réseaux sociaux, rien ne remplacera la joie de féliciter un chef de brasserie (au Guersant dans le 17eme) ou d’une brigade (à l’Arpège) à la sortie d’un bon repas. 
  • La facture énergétique évidemment car dans certains cas l’usage de l’IA relève clairement de l’overengineering (en clair griller une tartine avec une supernova…) 
  • « Last but not least », la capacité à prendre une décision en pleine responsabilité dans un environnement « augmenté » par l’IA. 

Et oui par définition, la responsabilité ne se délègue pas, même à une super intelligence !!!! Le principe est valable sur le champ de bataille (drones tueurs) comme pour l’octroi de financement en banque, la gestion des sinistres en assurances, la mise en ligne de produits sur les marketplaces ou encore le diagnostic médical ! Le sujet est clé pour passer « l’IA à l’échelle » comme on dit dans le jargon. 

Les capacités de production augmentées par l’IA se heurtent aux capacités de validation et de décision !!! 

Abandonner toutes les décisions à l’IA et donc la notion de responsabilité au profit de la maximisation sans limite de la fonction d’utilité, c’est laisser s’installer la plus « belle » dystopie orwellienne. A l’inverse, placer les nœuds décisionnels au cœur de la transformation accroit les chances d’une mise à l’échelle de l’IA bénéfique (ROI) et responsable. 

Qu’observe Okuden sur les projets de passage à l’échelle de l’IA ?

Certes le programme d’Audit global des algorithmes des systèmes IA de l’ACPR incite à la maîtrise et la responsabilité. Il n’empêche que la limite entre innovation et transformation s’est effondrée en quelques mois dans toutes les industries et sur tous les métiers (marketing, vente, expérience client, opérations, finance, RH…) avec l’Agentic AI. 

En effet, le buzz récent de l’Agentic AI prend la suite de l’IA c’est qu’il est fondé. Qu’est-ce donc ? L’Agentic AI intègre, articule et orchestre dynamiquement des : 

  • Capacités IA unitaires (structuration, détection, analyse, recommandation, décision,  
  • Sources de données et systèmes transactionnels, décisionnels classiques (ERP, Datalakes, BI, indicateurs divers et des décisions humaines…) 
  • Moyens importants et rapides de connection/coordination/priorisation dynamique de tâches/transactions sophistiquées ou simples 

Les « Systèmes Agentic », les « Super Agent » ou « Hyper Agent » orchestrent plusieurs Agents AI. Ces derniers peuvent d’adaptater dynamiquement au milieu exterieur et même rechercher intérieurement à améliorer leur propre performance (système auto-apprenant). 

En résumé, l’Agentic AI regroupe toutes les fonctions linguistiques, cognitives et analytiques imaginables. Les entreprises comme leurs clients ne communiqueront bientôt plus que par l’intermédiaire de leurs « Agents » respectifs.

Les Agents IA parlent aux Agents IA…pour le meilleur ? Il reste à construire. 

Passer l’IA à l’échelle n’est plus un problème technologique mais métier. 

L’Agentic AI joue déjà un rôle remarquable et concret d’accélération du passage à l’échelle de l’IA. Une transformation IA maîtrisée doit graviter non plus autour des capacités IA (presque sans limite) mais autour des fameux nœuds de décision métier et de leur valeur relative (au contexte, aux objectifs, aux informations disponibles…).  

En entreprise, nombre d’actions opérationnelles ne sont pas des « décisions ». Vérifier la validité d’une pièce administrative ou qualifier un document n’exige pas forcément une délibération humaine. Cependant, une question en apparence simple (ex : choix du canal de relance d’un prospect inconnu) peut avoir des conséquences importantes. A l’inverse, une affaire complexe peut être résolue facilement sans approche sophistiquée (ex : conditions d’activation de garantie claires). Le monde n’est pas manichéen mais décider est un exercice particulier de l’esprit.  

En plus de savoir où intégrer des IA (réflexe premier), il est essentiel de prévoir où placer les humains qui en seront responsables. La juste appréciation de ces nœuds décisionnels et de leurs conséquences est essentielle. Là reside le nœud gordien de la transformation IA réussie et responsable. 

C’est l’approche soutenue par les équipes d’Okuden, expertes en transformation des métiers (optimisation des parcours client, marketing et distribution, gestion des opérations et des risques) dans les secteurs de la banque, des assurances, des transports et de la mobilité comme du e-commerce. 

Okuden accompagne des transformations ambitieuses et innovantes autour de technologies maîtrisées (AI, Agentic AI, UX/UI)  et de réels enjeux opérationnels. En intégrant les enjeux de la « dernière frontière», celle soulévée par les nœuds décisionnels, Okuden réunit avec ses clients les conditions d’une création d’une valeur responsable et durable. 

La digue tient encore…mais pour combien de temps ? Retrouvez-nos équipes pour échanger sur cet articule (« bio ») et vous accompagner dans vos projets ! 

Okuden accompagne les grands groupes dans leurs transformations digitales. Optant pour une approche innovante et résolument sectorielle, les équipes d’Okuden sont spécialistes de la banque et de l’Assurance, de l’Automobile et de la Mobilité.

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